Créée en 2005, l’association médicale de réhabilitation des victimes de la torture est une organisation non gouvernementale à but non lucratif, qui a pour principale vocation la défense des droits de l’Homme en combattant la torture aussi bien au niveau national qu’international.
Pour cette fin, l’association médicale de réhabilitation des victimes de la torture composée de médecins militants a créé un centre de soin basé à Casablanca, destiné aux victimes de la torture. Ces personnes sont reçues par un personnel qualifié entièrement destiné à leur écoute et orientation.
Le centre de l’AMRVT reçoit quotidiennement des patients pour des consultations médicales et aussi pour un suivi psychologique et psychiatrique, pour un accompagnement juridique et social et pour la réinsertion professionnelle ; pour les aider à sortir de l’isolement et à renouer les liens, dans la mesure où la torture ne leur a pas laisser que des séquelles physiques, mais les a intimement atteint, influençant leur capacité à penser, a se faire une place dans un groupe (couple, famille…) et à nouer des liens avec d’autres êtres humains.
La torture infligée agit sur le long terme, et le traumatisme a des répercussions non seulement sur la victime mais sur toute sa famille, et sur les générations suivantes, c’est pour cette raison que les prestations de soin et d’accompagnement de l’AMRVT s’étendent aux familles des victimes et ne se limitent pas aux victimes directes. En parallèle à la mise à disposition des soins adaptés aux victimes de la torture au sein de son centre de soin, l’AMRVT Organise aussi des caravanes médicales pour fournir des soins médicaux nécessaires aux habitants des régions touchées par la torture et les violations graves des droits de l’homme.
L’AMRVT entreprends aussi des actions de sensibilisation contre le phénomène de la torture, en participant et en organisant des activités et des rencontres relatives aux droits de l’homme et essaye de témoigner, de communiquer et d’interpeller autant que possible le grand publique et les autorités publics sur les thèmes de la lutte contre la torture ainsi que sur les conditions d’accueil et la nécessité de soins au Maroc pour les victimes de ce crime.
